France cadets-juniors 2023

FRANCE CADETS-JUNIORS 2023 : LE RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER!

Titre à défendre, place à prendre, nouvelle catégorie à conquérir, mais aussi bonne forme à confirmer ou potentiel à mettre en évidence… les enjeux ne vont pas manquer lors de ces championnats de France cadets-juniors 2023. Surtout que rares seront les absents ce week-end, pour cette grande explication nationale de Lyon ouvrant grand les portes de l’international.

30 mars 2023

Avec 724 inscrits à partir à l’assaut des quarante titres de champions de France mis en jeu ce week-end au Palais des Sports de Gerland, la lutte s’annonce une nouvelle fois terrible Il faut dire que ces deux premiers jours d’avril sont cochés dans tous les agendas depuis la publication du calendrier fédéral, comme le souligne Jesse Van Thuyne, professeur du Van Thuyne TKD Gentilly et entraîneur des équipes de France cadets-juniors. « C’est le moment que tout le monde attend puisqu’il s’agit en définitive du véritable coup d’envoi de la saison, l’épreuve sur laquelle briller pour espérer intégrer les collectifs nationaux en vue des grandes échéances de la saison (championnats d’Europe juniors et championnats du monde cadets, prévus au mois d’août, NDLR). Si les sorties internationales – Président Cup d’Antalya et Open de Belgique – avec l’équipe de France avaient été réservées en ce début d’année aux cadets ayant remporté le French Écopen, terminé dans le top 5 du dernier Euro ou le top 10 des derniers mondiaux, ainsi qu’aux juniors remplissant certaines conditions (podium continental ou mondial cadets en 2022, top 10 aux mondiaux juniors, ou résultats en open international pour les membres des pôles France relève, NDLR), la base va être élargie à la suite de ces championnats de France. Il était bien sûr important de se faire repérer dès les premières sorties de la saison, mais c’est bien ce week-end qu’il faut être en capacité de performer. »

JUNIORS : UN PLATEAU D’UNE DENSITÉ RARE

Une date incontournable du parcours de positionnement lors de laquelle l’étincelle pourra venir de partout. Chez les juniors, huit des dix tenants du titre encore en âge de concourir seront de la partie, sans oublier neuf champions de France cadets 2022 qui tenteront de s’illustrer dès leur arrivée chez les moins de dix-huit ans. Quatorze catégories verront ainsi au moins un champion de France 2022 en action. Mention particulière à la catégorie des -59kg féminines, où se retrouveront entre autres la championne de France 2022 Alexane Fournier (Association Clamartoise de Taekwondo), sa camarade de club Fatima Mendy, en or chez les cadettes l’an passé en -51kg et Cassandra Meyeur Mourot (Tremblay AC TKD), qui visera le doublé cadettes-juniors dans la même catégorie de poids. Pour couronner le tout, ils seront quatre médaillés des récents championnats de France seniors de Mulhouse à revenir batailler à Lyon : les médaillés de bronze Léna Morel (Taekwondo Shandong, -44kg, par ailleurs championne de France espoirs 2022) et Tama Taputu (+78kg, Aix UC, vainqueur des championnats de France juniors et espoirs ainsi que le French Écopen l’an dernier), la finaliste Emna Hamadache (+68kg, Association Clamartoise de Taekwondo, médaillée de bronze aux championnats d’Europe juniors, championne de France juniors et finaliste en espoirs en 2022) et la championne de France Mah Fofana (-49kg, Eurométropole Strasbourg TKD, sacrée en espoirs l’an passé).

CADETS : QUI POUR REPRENDRE LE FLAMBEAU ?

En cadets, ils sont ainsi neuf invaincus de l’année dernière à ne pas avoir encore atteint leurs quinze ans, et tous seront présents dans la capitale des Gaules, portés par la perspective de se maintenir un an de plus sur le trône national. Parmi ceux-ci, il faudra suivre attentivement le parcours d’Oumaïma Allassak (-44kg, ET Trappes), victorieuse en -37kg il y a un an et par la suite médaillée de bronze aux championnats d’Europe comme aux championnats du monde cadets. Plus récemment, elle s’est à nouveau illustrée lors en s’imposant lors de l’Open de Belgique, à l’instar de Lilou Gamel-Cabalou (-37kg, Frouzins ACT, championne de France cadettes 2022 en -41kg) et d’un autre Trappiste, Mehdi El Azhar (-53kg), qui tentera de faire mieux que sa troisième place de l’an dernier. Plus tôt dans l’année, outre Oumaïma Allassak qui s’était parée de bronze lors de la President Cup, deux Français qui seront en lice dimanche avaient atteint la finale de leur catégorie : Aïda Touré (-55kg, US Chalette, victorieuse en novembre du French Écopen) qui s’était contenté de l’argent et Nolhan Rosemond Bouvet (-53kg, Les Amis du Taekwondo d’Antony, tenant du titre juniors) qui avait ramené l’or de Turquie.

PÔLISTES ET « PAHNISTES » ATTENDUS

Comme chaque année, les membres des pôles France relève (Strasbourg et Aix-en-Provence) ou élite (INSEP) feront également office de sérieux prétendants aux podiums, surveillés par conséquent de près par leurs adversaires. « Lorsque tu fais partie d’une structure, tu es aussitôt considéré comme une cible à abattre, confirme Youness Chatraoui, entraîneur du pôle alsacien et référent de l’équipe de France cadets. Nous n’ambitionnons donc rien d’autre que des titres pour ceux-là, qui travaillent à longueur de semaine avec nous mais aussi dans leurs clubs, avec qui la passerelle est bien établie pour assurer le meilleur développement possible des athlètes. Rien ne leur sera pour autant offert, et il sera intéressant de voir ce qu’ils vont être à même de produire face à une opposition qui ne manquera pas non plus de talent. » En outsiders crédibles, il faudra par exemple compter sur les cinquante-sept combattants (vingt-et-un cadets et trente-six juniors) retenus pour la quatrième et dernière étape du Programme d’Accession Haut Niveau (PAHN), réservés à ceux qui ne sont actuellement pas en structure nationale. « Tous ont déjà pu être vus en action à trois reprises au cours de la saison, et ces championnats représenteront un nouveau test grandeur nature avant le regroupement national prévu à Aix du 22 au 24 avril prochains, dans la foulée du stage des champions de France et autres athlètes éligibles selon le parcours de positionnement organisé du 17 au 22, poursuit Youness Chatraoui. Et pour ceux qui ne sont pas parvenus jusque-là, il est évident que des France réussis peuvent servir pour pointer le bout de son nez et montrer qu’il faut quand même miser sur eux pour l’avenir. C’est d’ailleurs le sens de nos messages à chaque étape : servez-vous de cette expérience et des conseils reçus par les encadrants pour évoluer dans votre pratique du taekwondo. » Ce week-end, sept « PAHN 4 » débarqueront dans le Rhône avec un titre à défendre : les cadets Lilou Gamel-Cabalou (-37kg, Frouzins ACT, championne de France 2022 en -41kg), Nelson Dedegbe (-37kg, Empire Korean Martial, champion de France 2022 en -33kg) et Ziad Richard (-65kg, Drãhcirz TKD, tenant du titre), les juniors Lyamna Saighi (-46kg, ET Trappes, championne de France 2022 en -42kg), les deux -45kg du Lovent TKD Villeneuvois Andreas Lepape et Eliot Guardiola (respectivement champions de France cadets 2022 en -37kg et en -41kg) et Lenny Goursot (-48kg, Taekwondo Fight Royan, champions de France cadets 2022 en -45kg). « Ces exemples démontrent l’intérêt pour les clubs d’engager leurs élèves qu’ils estiment à potentiel, leur offrant des rassemblements qui leur montrent ce à quoi ressemble le quotidien en pôle, et leur donnent un aperçu des attendus nécessaires pour voir plus haut et plus loin dans le taekwondo. » Une ascension qui passera nécessairement par de belles prestations samedi et dimanche.

source: https://www.fftda.fr

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